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Photo du rédacteurPatrick Louis Richard PLR

A la frontière du positivisme et du négativisme, n'y a-t-il pas le réalisme ?

Dernière mise à jour : 5 déc.

La frontière entre le positivisme et le négativisme est très difficile à délimiter.


Les uns verront toujours le bien avant de voir le mal et les autres feront l'inverse.


Qui a raison ?


Les deux, sans hésiter une seconde, car ils permettent d'arriver à un équilibre sain : le réalisme !


Bercer dans le positivisme à outrance relève de la pure hypocrisie. Ce monde est plus que pourri.

Les personnes qui se comportent ainsi sont généralement très égoïstes et je sais de quoi je parle en toute humilité. Elles affichent de grands sourires devant ; montrent leur bienveillance à tous, alors qu'elles ont la critique particulièrement acerbe derrière. Elles ne voient que leurs propres intérêts et ceux de leurs clans. Et sont prêtes à tout pour réussir.


En revanche, pointer ce qui ne va pas et tout faire pour améliorer classent certes assez vite dans la rubrique des gens négatifs, mais témoignent d'une volonté évidente de servir bien au-delà de soi-même et de son clan.


C'est un peu comme vouloir donner une couleur (rouge, jaune, vert, bleu) au caractère ou au type de communication de quelqu'un. Il pourra bien sûr avoir une couleur prédominante, mais jamais elle ne sera UNIQUE. Nous sommes tous un mélange des quatre couleurs, avec des dosages différents pour chacune.


Aussi, il me semble judicieux de faire preuve de pondération à la fois dans nos comportements et dans nos idées. Trop de positivisme ou de négativisme tue le crédit donné à ce que nous disons ou nous faisons qui se doit d'être réaliste !


L'Humain est fait pour s'inscrire dans un cycle d'amélioration continue ; c'est cela qui le motive avant toute chose. Et ce cycle passe systématiquement par une autocritique et une critique constructives.


Ceux qui sont dérangés par ceux qui osent dire les vérités que beaucoup pensent tout bas ne veulent pas vraiment évoluer. Quand ils l'affirment, c'est purement un leurre. Ils sont trop bien planqués derrière leurs privilèges pour prendre le risque de les perdre . D'ailleurs, ils n'ont eu d'yeux que pour eux durant toute leur carrière. C'est ce que j'appelle : une certaine élite.


Évoquer ce qui est mauvais ne nuit pas à ce qui est bon, dans la mesure où nous faisons de ce qui est mauvais la chose à améliorer, afin que ce qui est bon n'en subisse pas les conséquences.


Quand nous partons de rien ou d'une situation catastrophique, c'est bien plus facile de positiver.

D'ailleurs les Pervers Narcissiques excellent dans ces situations. Ils abritent leurs actes odieux et inhumains derrière les résultats qu'ils obtiennent dans le sang et les larmes.


En revanche quand ce qui est bien se dégrade au fil du temps, nous n'avons pas d'autres solutions que d'alerter.


Et ce que le monde devient aujourd'hui mérite plus d'alertes que de sourires. Après, il y a ceux qui écouteront et ceux qui feront la sourde oreille.


Le simple fait de nous replonger dans l'Histoire nous montre combien d'horreurs auraient pu être évitées, en écoutant les gens qui ont vu le mal, avant de voir le bien. La deuxième guerre mondiale en a été le triste témoignage. Comment le monde entier a-t-il pu laisser se développer une telle haine chez un homme ou une poignée d'hommes, sans réagir, lui qui est censé agir pour le bien ?


Les gens positifs me font bien plus peur que les gens négatifs. Et aux deux, je préfère les gens réalistes qui sauront être positifs quand il est opportun de l'être et négatifs quand il est nécessaire de secouer le cocotier.


Je me définis donc comme un réaliste qui y parvient humblement, en pointant les choses négatives et en actant les choses positives.


Et vous ?


Patrick Louis Richard




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