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Photo du rédacteurPatrick Louis Richard PLR

Etre ou paraître, entre amour et déni de soi !

Dernière mise à jour : 5 déc.




EXTRAIT CHAPITRE 6


L’Être agile au service d’un monde meilleur !


Pourquoi ne pas rêver et ensuite donner du concret à nos rêves ?


Alors allons-y !


En quoi placer une bonne partie de nos espoirs dans l’Être agile a-t-il du sens ?


Parce que l’Être agile a accompli ce chemin de la connaissance de soi qui l’a conduit à l’amour de soi, avec cette dimension importante qu’est l’acceptation de soi. Comment imaginer des gens dans le déni de soi, le Paraître pour « format », être capables de fédérer des êtres agiles pour travailler ensemble à un monde meilleur. Même si cela peut avoir du sens sur le papier, dans la pratique, ne risquent-ils pas d’être rattrapés par leurs déviances, leurs propres ambitions et celles de leurs clans ? En revanche des êtres agiles aptes à s’accommoder, pour la bonne cause et temporairement, de gens dans le Paraître, il y en a très certainement.


Qu’est-ce qu’un monde meilleur ?


Exercice risqué que celui de tenter de définir ce que signifie « un monde meilleur ». Comme pour l’Essentiel, chacun a sa vision de son propre Essentiel. Pourtant les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication pourraient y aider ! Comment organiser cela ? Imaginons un brainstorming à l’échelle planétaire visant à remonter la vision de millions, voire de milliards de gens de toutes origines, cultures, croyances, statuts sociaux, etc., sur ce que pourrait être un monde meilleur pour eux, leurs enfants et leurs petits-enfants ; sachant que les enfants seraient aussi conviés à y participer. Beau mélange entre les gens qui ont puisé leurs forces dans le passé et ceux qui vivent dans l’instant. Bien sûr que l’idée ne serait pas de réinventer la roue, mais de reconduire ce qui est bon dans le monde d’aujourd’hui et qui le restera dans celui de demain. Ainsi de la collecte de toutes les visions ressortirait un « tronc commun » qui pourrait être le squelette, la charpente, du monde meilleur, pour y joindre ensuite les organes et les muscles. Le biais à éviter serait celui d’espérer la résolution des problèmes qui n’ont jamais pu être résolus jusque-là, et qui plus est, en utilisant les mêmes pratiques et en ayant recours aux mêmes.


Comment l’Être agile peut-il concrètement apporter sa contribution à un monde meilleur ?


Comme nous avons pu le voir au fil de cet essai philosophique et pédagogique, l’Être agile dispose de nombreux atouts, avec parmi eux le bon sens et le « savoir comment faire » ; vertus qui ne sont pas celles de tout le monde : beaucoup de beaux parleurs et peu de beaux faiseurs. Quand nous regardons de plus près la Société d’aujourd’hui, nous observons des tas de contradictions, de paradoxes. Elle s’éloigne de plus en plus du bon sens au profit du sens qu’une minorité aura défini pour le reste de la population. Population qui n’a pas d’autre choix que de rentrer dans le moule ou voir son quotidien pourri par des tas de mesures contraignantes et suppressives. La gestion de la crise sanitaire Covid-19 avec cette incitation forcée à la vaccination a été là pour le confirmer. Une Société qui s’enfonce irrémédiablement dans le Paraître, le déni de soi, pour ne ressembler qu’à l’ombre d’elle-même, laissant à la marge les Êtres agiles qui parviennent de plus en plus à éveiller et à réveiller les esprits. Seulement le mal a la peau dure ; à croire que le masochisme fait partie intégrante de l’Humain. Bête de devoir passer par l’obscurité pour pouvoir apprécier les quelques instants de lumière que le Paraître voudra bien nous concéder, non ?


Comptons alors sur le pragmatisme ou le sens du comment faire de l’Être agile pour tenter de faire prendre au monde, le bon pli. Tous les ingrédients sont sur la table, ont été explorés, recensés, triturés dans tous les sens. Le seul souci est qu’ils sont majoritairement entre les mains de gens encore beaucoup trop gouvernés par leur ego, leur narcissisme, leur mégalomanie, leur perversité. Il y a vraiment une recherche approfondie à réaliser sur les comportements incompatibles avec l’édification d’un monde meilleur, comme ceux des pervers narcissiques ou autres troubles de la personnalité. Avoir de tels profils là où les décisions se prennent est la garantie d’une complexification, d’une perte de temps et d’argent monumentale, mais aussi d’une destruction lente et sournoise de la santé physique et mentale d’un grand nombre d’êtres humains et plus largement d’espèces vivantes. Ces gens ont tellement de problèmes non réglés avec eux-mêmes qu’ils passent leur temps à commettre des erreurs, à ne pas les reconnaître et à essayer de les réparer ; en veillant à ne jamais écorner leur image. Bâtir un monde meilleur, ce n’est assurément pas cela, ni avec ceux-là !





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