ACCEPTER
- D’accord
- Avec plaisir
- C’est une bonne idée
- Cela me convient
- C’est entendu
- Pas de problème
- Volontiers
- Comme tu veux
Ce matin, je regardais mon épouse préparer la cuisine. Et je lui ai dit : « C'est extraordinaire le plaisir que tu mets dans tout ce que tu fais. Ne change rien. »
Quel bonheur de vivre, de côtoyer des personnes qui portent le plaisir sur elles et en elles.
Quelle source d'inspiration, de plaisir pour nous-mêmes.
Quel régulateur de notre propre plaisir.
Parce que le plaisir, il est contagieux, n'est-ce pas ?
Bien sûr que la vie n'est pas toujours drôle, mais est-ce pour autant une raison pour enfermer à double tour notre plaisir de faire dans un tiroir ?
A cet instant, je prends beaucoup de plaisir à écrire ce billet, mes yeux font pétiller les touches de mon ordinateur.
Faire avec plaisir donne autant de plaisir que celui de partager ensuite ce que nous avons fait avec plaisir. Rappelons-nous ces moments de notre enfance où nous étions fiers de montrer nos notes, fiers d'avoir réussi, fiers d'avoir su écouter et intégrer les conseils de nos parents, de nos enseignants...
Parce que dans plaisir, il y a quoi ? Simplement de l'amour. Et vivre sans amour est la pire des choses qui puisse nous arriver.
Faire avec plaisir, c'est...
- Aimer ce que nous faisons avant tout et ceux pour qui nous le faisons. Et dans « ceux », il y a nous. C'est en cela que le plaisir est le plus puissant des antidépresseurs, des anxiogènes, et sans les effets secondaires.
- Décider, changer, nous changer les idées, quand ce que nous faisons ne nous procure plus de plaisir, quand l'ordinaire prend le pas sur l'extraordinaire.
- Partager notre plaisir. Quelle sensation merveilleuse que de sentir que le plaisir que nous ressentons est ressenti par l'autre, par les autres.
- Faire preuve d'humilité, car le plaisir n'est ni orgueil, ni arrogance, ni pouvoir sur les autres. Il est profondément empathique.
Comme le positivisme, il n'appartient qu'à nous de faire de notre plaisir un art de vivre.
Ainsi les épreuves de la vie seront plus douces.
Ainsi les gens auront beaucoup de facilité à venir vers nous et nous irons plus facilement vers les autres.
Ainsi les rayons du plaisir viendront cicatriser les blessures de notre coeur.
Si nous devions trouver un véritable point de convergence entre les humains, c'est bien le plaisir. Faut vraiment avec un « pet au casque » pour le nier.
Nous n'avons pas choisi de naître mais choisir de vivre est le choix le plus précieux que nous ayons à faire.
Il y a des sources de déplaisir dans ce monde et elles sont nombreuses. Mais ne nous laissons pas prendre au piège de tout ce qui pourra être toxique à notre plaisir.
Et cela commence par notre vocabulaire, à l'écrit, comme à l'oral. Il constitue un vecteur important du plaisir.
C'est aussi en acceptant et en intégrant que nous donnons du ressort et de la durée au plaisir. La positivité et le plaisir sont interdépendants, liés, complices, au même titre que l'amour.
Si ces quelques mots venus du coeur vous auront procuré du plaisir et peut-être, en toute humilité, vous auront aidé à réfléchir sur votre propre plaisir, vous ne pouvez pas imaginer le plaisir que vous m'aurez donné.
Avec plaisir.
Patrick Louis Richard
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