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Photo du rédacteurPatrick Louis Richard PLR

L'indicible liberté...

Dernière mise à jour : 5 déc.

Dont voici un extrait :


« La liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l'égoïsme et la conscience. Celui qui choisit la conscience est l'homme libre. »


Victor Hugo


Voici le bouquet final de cet ouvrage que j’ai écrit avec énormément de plaisir, de passion et de compassion, et ceci avec la question suivante qui sera le « fil conducteur » de ce chapitre :


· Les libertés, le bien-être individuel et le bien-vivre, ensemble, formant un ensemble indissociable et interdépendant, est-ce le tableau des libertés et son encadrement qu’il conviendra d’amender en profondeur ou faudra-t-il plutôt inventer LE nouveau mode de gouvernance du monde d’après, avec les changements de mentalités et de comportements qui devront nécessairement en découler ?


Comme Victor Hugo l’a si bien écrit : « Celui qui choisit la conscience est l’homme libre. ». C’est donc en conscience, d’elle-même et de son environnement, que la personne humaine doit réfléchir et agir, avec devant elle, ces deux options pour le monde d’après :


· Soit un monde malheureux, destructeur des valeurs fondamentales de la vie, sous le contrôle d'une minorité corrompue, liberticide, psychopathe, narcissique et perverse ; où les libertés, le bien-être et le bien-vivre ensemble, exploseront en plein vol ; où les injustices, les abus et le deux poids deux mesures, seront à l’ordre du jour…


- Soit un monde heureux, bienfaiteur des valeurs fondamentales de la vie, où la personne humaine ainsi que toutes les autres espèces vivantes, la nature, seront au centre de toutes les préoccupations, dans la liberté, le bien-être et le bien-vivre ensemble, avec une gouvernance la plus large possible, faite d'éthique, d'authenticité et d'empathie.


Certains penseront ou diront que tout n’est pas binaire dans la vie, que la normalité est un point qui se situe entre le bien et le mal ; que le « monde d’après » peut parfaitement être un mixte des deux options présentées ci-dessus, sans pour autant s’enfoncer dans la tristesse et dans le malheur, même si les comportements bienveillants ne suffiront probablement pas, pour éloigner les grandes menaces qui pèsent sur lui.


Que leur argumenter en retour ?


Ce sera vraisemblablement le cas lors de la période de transition, celle où la casse sera inévitable, comme celle qui accompagne la plupart des grands changements, des grandes mutations, mais en aucun cas un « monde malheureux » ne pourra être la destination de huit milliards de personnes humaines.


Comment répondre objectivement à la question posée au début de ce chapitre ?


Est-ce le tableau des libertés et son encadrement qu’il conviendra d’amender en profondeur ?


Je pense sincèrement que ce ne serait pas prendre la problématique ou les problématiques de la Société, par le bon bout. Des ajustements, des adaptations, du tableau des libertés et de son encadrement, seront à faire comme la jurisprudence aide à le faire pour les lois, pour la justice. Mais remettre en cause les droits fondamentaux, les droits constitutionnels et par incidence les libertés qu’ils défendent, serait clairement afficher une volonté, et même une détermination à vouloir prendre encore plus le contrôle des libertés avec tous les moyens modernes à disposition, à faire que ce qui se passe durant les crises, depuis des décennies, s’installe durablement. Et même pire, s’institutionnalise, en faisant croire que nous n’en sortirons jamais, que les crises comme les attaques virales d’ailleurs seront notre futur.


Le comportement pervers que les « pompiers pyromanes » adoptent, de tout leur narcissisme, en se présentant en sauveurs, alors que ce sont eux qui ont allumé ou attisé les feux, qui ont ajouté aux souffrances de ceux qui attendaient, de leur part, plus de l’écoute, de la compréhension, de la bienveillance, que du mépris ou de la cruauté.


Là où un travail constructif et porteur de liberté, de bien-être individuel et de bien-vivre, ensemble, pourrait porter ses fruits, c’est bien au niveau de l’éducation, de la pédagogie à l’exercice de la liberté, des droits, dans le respect des lois.


Pourquoi la violence ; la haine ; la négation de la personnalité d’autrui dans ce qu’il est et dans ses opinions ; la culture de l’exploitation à outrance des faits divers ; la diversion sur des problèmes qui n’en sont pas ; etc., se développent-elles dramatiquement dans notre Société ?


Il y a plusieurs réponses possibles, dont celles-ci que je soumets à votre propre réflexion :


· Les conditions de vie se dégradent sensiblement et la multiplication des actions sociales de l’État - providence le confirme.


· Les émotions sont exacerbées par une multitude d’informations devenues accessibles, sur un simple clic.


· La confiance, celle qui alimente l’espoir, est fortement ébranlée, pour des tas de raisons.


· L’avenir est celui de toutes les incertitudes et les jeunes ont de plus en plus de mal à se projeter, les seniors aussi.


· Les problèmes de fond ne sont pas traités ou de manière insuffisante, notamment ceux en lien direct avec les droits fondamentaux.


· Des zones de non-droit, véritables berceaux de toutes les dérives sociétales, existent depuis des années, donnant le mauvais exemple ; celui de la défiance envers l’autorité régalienne, sans laquelle les droits et les libertés, ne peuvent, valablement et durablement, s’exercer.


· Les besoins vitaux de tous ne sont pas servis, avec une recrudescence de la misère, de la précarité.


· Ceux aux commandes sont loin de montrer l’exemple.


Bien sûr que ce qui précède ne peut motiver des prétextes ou des excuses, mais quand un mauvais pli est pris, c’est assez souvent pour longtemps ; sauf à trouver des moyens drastiques pour corriger le tir. Le souci est que les moyens, trouvés aujourd’hui, ne règlent rien ou presque, tellement ils sont dans le « curatif urgentiste ». Au lieu d’installer des miradors pour éviter les incendies, on donne des lances pour les éteindre.


Les parents ont un rôle primordial à jouer ; un rôle dans la correction singulière des dérives sociétales, via l’éducation.


Combien de mineurs participent à ces dérives aujourd’hui ?


Pourquoi les parents baissent-ils les bras ? La monoparentalité, y est-elle pour beaucoup ?




Voici de vrais sujets sur lesquels il est urgent de se pencher, car répondre aux dérives par des sanctions, sans rien faire d’efficace pour les éviter, permet certes à certains d’exister, eux et leurs privilèges, mais ne vont pas vraiment dans le sens d’un monde heureux, en sécurité et en paix.


Tant que l’État ne sera pas à la hauteur de ses missions régaliennes, ne sera pas le gardien et le garant exemplaire de la Constitution, ne veillera pas aux intérêts de la Nation, avant d’essayer d’être le sauveur de ceux d’ailleurs, en pensant que par répercussion, cela le sauvera lui, et bien, il ne faudra pas s’étonner de ce qui se passe sur le terrain.


Même si les efforts à faire ne peuvent être unilatéraux, il faut bien que quelqu’un leur donne le « la », et ce quelqu’un dans la cellule familiale, ce sont les parents et au sommet, ce sont les dirigeants, qu’ils soient publics ou privés. Chacun doit prendre sa part, sans s’ingérer dans la part des autres ou quand il le fait, c’est pour le bien.


Un peu facile de tout mettre sur le dos des lois, de la justice, etc., quand il s’agit de dérives sociétales. La justice fait de son mieux avec les moyens qu’on lui donne. Elle ne réinvente pas les lois, elle essaie de les faire appliquer, au sens strict du terme.


Aussi, qu’est-il nécessaire de faire afin que les libertés, le bien-être individuel et le bien-vivre, ensemble, n’en restent pas au stade des vœux pieux ou des bribes sociétales ?


La solution est peut-être, a minima, dans la réponse à cette question :


Faudra-t-il plutôt inventer LE nouveau mode de gouvernance du monde d’après, avec les changements de mentalités et de comportements qui devront nécessairement en découler ?


Et dans « mode de gouvernance », il convient de ne pas lire uniquement la façon de gouverner au plus haut niveau, mais également la gouvernance au stade même des individus, des familles, des collectivités, des organisations, etc. Chacun doit apporter sa pierre à l’édification de ce nouveau mode de gouvernance. Ne la laisser qu’entre les mains du sommet de la pyramide, qui plus est corrompu et manœuvré par des multimilliardaires, en fin de vie, ainsi que par leurs poulains, serait prendre le risque de s’exposer au pire, à la poursuite de la déshumanisation, du contrôle de tout et de tous, ainsi que de ces raisonnements dogmatiques, ayant tous montré leur inefficience et leurs limites.


À savoir, ceux qui soutiennent que c’est la réussite d’une minorité qui contribue à la réussite de tous ; que c’est par un travail acharné que l’on gagne plus et que l’on vit encore mieux ; que l’argent laissé aux milliardaires finit toujours par ruisseler et profiter au plus grand nombre ; que ceux qui n’ont rien ne peuvent que s’en prendre à eux-mêmes ; qu’il suffit de vouloir pour obtenir ; que dans la mondialisation personne ne doit faire bande à part, alors que lorsque l’on creuse un peu, on s’aperçoit très vite que ce sont des nations en particulier qui en profitent exclusivement et qui se cachent derrière ces élans aux allures fédératrices. L’Union Européenne, n’en est-elle pas un exemple criant, depuis de nombreuses années, avec l’Allemagne et la France qui la mènent, comme bon leur semble ?


Alors par quel bout prendre l’invention de ce nouveau mode de gouvernance du monde, le chef d’orchestre qui ne jouera pas les partitions à la place des musiciens, mais qui s’assurera que tous jouent en harmonie ?


Sûrement pas par le bout de la défense des intérêts d’une minorité au détriment de ceux d’une majorité, comme le Nouvel Ordre Mondial en prend le chemin, qu’il soit sous le contrôle des États-Unis et de ses multimilliardaires ou de la Russie, de la Chine et de bien d’autres.


C’est la personne humaine et son environnement, incluant notamment toutes les autres espèces vivantes, qui seront au cœur de la conception de ce nouveau mode de gouvernance. Mode de gouvernance qui fera des petits, en se démultipliant au sein des nations, après avoir été adapté à chacune d’entre elles. Car il n’y a que les illuminés, les « gommeurs » d’histoire et de cultures, qui pensent qu’un mode de gouvernance à l’échelle planétaire peut être implanté, tel que pensé en central, dans chaque pays. Ceci rappelle trop ces dirigeants d’entreprises et autres, narcissiques et pervers, qui œuvrent, en petits comités, au service de leurs propres intérêts et de ceux de leurs clans, ne se souciant qu’à la marge du bien-être de tous, et même parfois pas du tout.


Il y a assez de bonnes volontés, pour prendre en charge l’élaboration, la communication et la mise en place graduelle de ce nouveau mode de gouvernance, qui pourrait prendre la forme d’un Projet Planétaire, avec la participation de tous les pays, donc sans en écarter aucun. L’intelligence n’a de réelle valeur que quand elle est collective. Plus il y aura de cerveaux autour de la table, capables d’enfermer leur ego à double tour dans un tiroir, mieux cela sera. Parce que là, nous ne parlerons pas de quelconque réforme cosmétique ou politique, mais de ce qui fera que le monde passera de « la tristesse pour la majorité » à « la joie pour tous » !


Les drivers ne seront plus l’argent, le pouvoir, l’influence, les diplômes, les titres, mais le Comportement, la Personnalité, le Potentiel, le Talent, les Dons, de chaque personne humaine. Les drivers du monde d’avant deviendront les supports, les contributeurs, les fournisseurs de moyens, et non les leaders du monde d’après ! Voilà le premier paradigme qui s’inversera, avant celui de la prise de décision et de bien d’autres encore.


Le Projet « De la joie pour tous » sera un projet multi-acteurs, du bas vers le haut ; un projet éminemment Terrain et Terriens, avec deux grands T. Tous les atouts de chaque pays, de chaque continent, seront pris en compte. La loi du plus fort ne fera plus la loi de tous. Le nouveau mode de gouvernance du monde ne sera plus celui du Marché, de l’Argent, du Pouvoir, mais celui de la Liberté, du Bien-être individuel et du Bien-vivre ensemble, avec le cadrage légal indispensable.


Les droits fondamentaux ne seront pas là pour faire tapisserie, être intégrés à des chartes de bonne conscience, mais prendront le leadership, seront les fils conducteurs du Projet « De la joie pour tous », décliné dans chaque pays. C’est la consolidation des nations, rendues unitairement fortes par ceux qui en président la destinée, qui fera le monde fort d’après et non l’absorption de nations affaiblies dans des organisations politiques, bureaucrates et technocrates, qui les affaibliront encore plus. Organisations qui coûtent, par ailleurs, des fortunes à administrer. Ceci n’a que moyennement fonctionné ou pas fonctionné du tout, y compris défensivement parlant. Car avant d’être des conflits mondiaux, les conflits sont d’abord des conflits bilatéraux, qui, par le biais des alliances, s’étendent à plusieurs nations.


Il n’y aura pas un chef d’orchestre, mais des chefs d’orchestre. Il n’y aura pas des musiciens, mais des groupes hétérogènes de musiciens, parce que le monde vrai ne se construit pas dans les salons cossus, l’auriculaire pointant vers le ciel en buvant son café, mais sur les chemins caillouteux et sinueux de la vraie vie ; la plus belle école qu’il soit, qui délivre le plus beau diplôme qu’il soit.









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