Les autres ne sont pas nous et nous ne sommes pas les autres.

Là où ils nous voient échouer est bien souvent le constat de leurs propres échecs.

La façon dont ils nous voient est comme ils aimeraient être.

Avancer encore et encore. Ecouter notre voix intérieure, faire confiance à notre intuition, prendre ce qui est positif, dépenser notre énergie à faire le bien, partout où les gens sont prêts à l'accepter. Se battre, ne rien lâcher, mais éviter les luttes stériles.

Accepter ne veut pas dire nous soumettre.

Unir nos vies ne veut pas dire appartenir.

Vouloir être et rester nous-mêmes ne signifie pas refuser le changement.

Garder notre âme d'enfant n'est pas avoir oublié de grandir.

Sourire à la vie, à des personnes connues comme inconnues est normal. Ce sont les personnes qui ne le font pas qui doivent se poser des questions.

Rire aux éclats même si cela étonne est notre droit.

Vivre heureux, rechercher le bonheur à chaque instant est le plus grand défi de notre vie.

Regarder les épreuves comme autant de sources pour repartir encore plus forts fait aussi partie des défis de la vie.

Prouver que lorsque nous voulons, nous pouvons.

Montrer que nous sommes capables de déjouer tous les pronostics est aussi un défi.

Surmonter la maladie, croire en sa rémission. Avoir un mental d'acier est encore un des défis lancés à nous-mêmes.

Rien n'est impossible dans la vie dès lors que nous prenons conscience que tant de choses impossibles ont vu le jour sur cette terre.

La vie est un florilège de défis, défions là. Car c'est dans l'adversité, la confiance en nous qu'elle nous aime la vie.

Aimons notre vie seuls et avec les autres.

Nous passons notre vie à chercher notre "moi", à apprendre à mieux nous connaître et en même temps à présenter nos excuses sur qui nous sommes.

N'y-a-t-il pas un truc qui cloche ? Eh bien oui. Et un jour, nous faisons quoi ? Nous nous rebellons !

Pourquoi être désolé à chaque fois que nous faisons quelque chose qui ne plait pas ? Ce n'est pas une tare d'être différents, n'est-ce pas ?

Ah c'est clair qu'il est plus aisé pour certains de nous cerner pour parfois mieux nous manipuler, mais notre vie elle appartient à nous et à nous seuls.

Dans la vie privée, comme au travail, nous n'avons aucun compte à rendre sur qui nous sommes, dans la mesure où nous respectons la liberté des autres.

Toute notre enfance est déjà faite d'interdits... Il ne faut pas faire cela ou cela...

Pourtant c'est bien ce que nous faisons, la plupart du temps, avec nos enfants pour leur bien, disons-nous...

Mais est-vraiment pour leur bien ? Cela sert à quoi de les stresser, ils le sont assez comme cela, dans un monde à l'avenir très incertain.

Puis c'est nous qui les voyons toujours petits alors qu'ils grandissent dans leur tête et dans leur personnalité.

Laissons-les vivre car beaucoup de choses se passent dans l'enfance, l'adolescence et ne nous quittent plus de toute notre vie, en particulier si elles ont été traumatisantes.

Nous ne sommes pas nos enfants et nos enfants ne sont pas nous. Aussi, ne brisons pas leur "moi" alors qu'il est entrain de naître, sinon ils auront beaucoup de mal à le trouver durant toute leur vie. Sachant que plus elle avance dans le temps, plus elle se charge d'histoire et d'épreuves qui peuvent perturber leur recherche d'identité, si ils ne savent pas en tirer le meilleur.

Personne ne peut se donner le droit de faire de son « Soi » notre « Moi ».

Nous ne sommes ni esclaves, ni subalternes. Nous ne devons pas aller au-delà de ce qui est tolérable au travail et surtout ne pas répondre aux exigences non professionnelles, celles qui affectent notre moi.

Nous évaluer dans les actes, oui !

Dans les apparences, non !

Je me souviens cette remarque d'un collègue qui m'a dit un jour : « Tu ne vas pas l'embaucher... Je n'aime pas les brunes et en plus, elle s'habille comme si elle portait un drap sur elle... ».

J'ai recruté cette personne sur ses compétences et elle a été ma meilleure collaboratrice.

J'ai vu tout récemment une jeune femme éclater en sanglots et dire à sa mère : « Si je suis dans cet état aujourd'hui, c'est parce que toute ma vie, il a fallu que je m'excuse de vivre, que je rende des comptes, que je fasse comme les autres voulaient que je fasse, que mes idées n'étaient jamais bien, que mon physique rendait jaloux... »

Soyons-nous ! Ne changeons pas pour les autres, mais pour nous !

Car au bout du compte, beaucoup parmi les autres ne seront plus avec nous, mais ils nous aurons fait beaucoup de blessures, si nous cédons à ce qui parfois sont de simples caprices de leur part.

Affirmons-nous !

Nous n'avons qu'une vie, nous n'avons qu'un Moi.

Faisons-le en veillant à nous respecter nous et à respecter les autres.

Mais au-delà de cela, ne nous mettons aucune contrainte, aucun interdit, écoutons notre coeur, prenons ce qui est bien pour nous dans le conseil des autres.

80% de la population française est dépressive sans pour autant le savoir ou le reconnaître parce que la dépression est un tabou dans le monde du travail.

Certains devraient se poser sérieusement la question de leur comportement et dans le burn-out de leurs équipes... Autrement dit la perte momentanée et parfois définitive de la confiance dans leur Moi.

Nous sommes avec nos forces et nos faiblesses. Faisons de nos faiblesses nos forces.

Restons tels que nous sommes et pas tels que nous avons voulu ou voulons que nous soyons.

Le conditionnement, c'est pour les objets, pas pour les humains.

Patrick Louis Richard

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