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  • Photo du rédacteurPatrick Louis Richard PLR

Nouvel extrait de mon livre à paraître : L'Homme qui réparait les ailes brisées !

Dernière mise à jour : 2 mai 2020


Extrait du chapitre 3 : La quête irrésistible de l’amour de l’autre


Noël arrive dans quelques jours. Anthony échange, comme il le fait régulièrement avec ses relations et amis, sur un réseau social professionnel avec Rebecca venue vers lui, sensible qu’elle a été à ses publications humanistes. Elle lui envoie un soir un message en forme de véritable SOS. Très ému, le lisant et relisant, il ne va pas hésiter un instant et y répondre positivement, en lui proposant dans un premier temps d’en parler autour d’un café ou d’un thé.

Ce qu’ils font dès le lendemain dans un bar populaire du centre de Toulouse. Le moment est magique ; ils se confient avec beaucoup d’émotion et d’empathie, leurs parcours respectifs présentant de nombreux points communs. Puis, ils décident de faire quelques pas ensemble. Il lui tend la main pour accueillir la sienne avec délicatesse, elle fait de même. Ils se quittent dans le parking où Rebecca a garé sa voiture, déjà le cœur serré et l’envie de se revoir vite. Anthony a bien ressenti l’urgence de sa situation et l’immense tendresse qu’elle a pour ses enfants.

Sa nuit est très agitée, il ne peut pas la laisser dans une telle détresse, sans savoir encore si ce qu’ils ressentent l’un envers l’autre relève plus de l’amour que de la compassion. Au petit matin, il l’appelle et lui propose de fuir l’univers qui l’oppresse et de trouver asile chez lui, sans anticiper sur ce que sera la suite.

Rebecca ne supporte plus les réflexions autoritaires d’Eugène avec qui elle vit depuis plusieurs mois. Il traumatise, et le mot n’est pas assez fort, son adorable fils de dix ans. Elle a deux autres enfants, une fille et un garçon, issus d’un premier mariage, qui vivent avec leur père à l’étranger.

Anthony fait de la place chez lui en vue de l’accueillir dans les meilleures conditions, sachant qu’elle va quitter Eugène alors qu’il aura emmené ses chiens se promener en forêt. Pervers Narcissique, il se serait opposé à son départ, si elle avait pris le soin de le prévenir avant ou de préparer ses affaires en sa présence. Elle part donc dans la précipitation, avec quelques sacs entassés dans sa voiture et sans son chat ainsi que ses meubles. Ce qui ne va pas manquer de beaucoup la contrarier, tout en espérant qu’il ne se vengerait pas dessus. Que nenni, le chat va devenir un moyen pour la faire chanter…

Infirmière appréciée pour son dévouement et son empathie envers les patients, elle est en arrêt de travail depuis son opération d’une hernie discale qui n’a pas eu les effets escomptés. Elle ne peut plus se tenir debout longtemps et se déplace avec des souffrances qui ne la quittent pas.

Ils passent à quatre des fêtes de fin d’année merveilleuses. C’est la première fois depuis bien longtemps qu’il a le plaisir de découvrir des cadeaux pour tous, chez lui, au pied d’un arbre de Noël.

Anthony, malgré ses petites missions, est dans une situation financière et personnelle très délicate. Il a vendu ses objets dont certains avaient une valeur sentimentale, acquis ou obtenus durant plus de quarante années de travail, afin que les enfants de Rebecca puissent être gâtés ; alors qu’il n’a pu faire de même pour ses propres enfants et petits-enfants. Ce qui ne va pas manquer de réveiller un sentiment de culpabilité chez lui et d’envenimer à nouveau ses rapports avec son fils Victor qui lui manque énormément, comme sa fille Aurélie. Leur père a cette fâcheuse tendance à ne pas savoir concilier investissement dans une nouvelle relation et maintien de l’attention portée à ses enfants. Le premier annule provisoirement le second.


Les mois défilent. Ils sont consacrés aux séances de kinésithérapie de Rebecca et tous les quinze jours à Grégoire. Anthony et elle adorent la musique, en particulier les belles mélodies de Slimane ou de Florent Pagny. Celles-ci les rapprochent en même temps que leurs gestes de cœur successifs, l’un envers l’autre. Des sentiments se consolident entre eux ; il est son « ange », elle est sa « muse ».

Puis avec l’usure du mal (en plus de son dos, son épaule récemment opérée la fait affreusement souffrir) résistant aux médicaments les plus puissants ajoutée au sentiment de culpabilité tenace de Rebecca à propos de la maman qu’elle aurait voulu être et qu’elle n’a pu être avec ses deux aînés, culpabilité qui l’enferme dans sa bulle ; avec le ressenti d’Anthony de s’être laissé envahir dans son espace vital sans se préoccuper des conséquences sur son propre bien-être, leur relation se dégrade au fil des jours. Il est dans le partage, parfois excessif pour ne pas dire étouffant à vouloir toujours être à ses côtés, et elle, indépendante par nature, n’aspire qu’à se retrouver seule avec sa conscience et ses interrogations.

Impuissant pour endiguer le mal-être profond qui s’installe en lui et pour lui demander de partir sans la perdre pour toujours, d’autant que son ex-compagnon Eugène a réussi à savoir où elle habite et la harcèle via des SMS et des messages tendancieux, Anthony cesse de s’alimenter ; maigrit de quinze kilos en trois semaines et sombre dans une grande mélancolie qui lui fait voir tout en noir.

Ce n’est pas un suicide car il a de la foi, mais un appel au secours fait à la négligence qu’il a toujours eue envers lui-même. Appel perçu dans la tristesse par Rebecca qui se sent complètement désemparée pour y répondre seule, d’autant que…

Les vacances de Pâques approchent ; Rebecca ne veut pas que Grégoire son fils voit, celui qu’il aime beaucoup et qui est toujours aux petits-soins pour lui, dans un tel état. Elle l’aime Anthony et craint pour sa vie. Aussi, elle le pousse à aller consulter les urgences psychiatriques afin de se faire hospitaliser, dans une maison de repos. Anthony rechigne, puis n’a pas d’autre choix que d’accepter ; sa bonté a eu raison de lui, même s’il ne regrettera jamais ce qu’il a fait pour sa muse et ses enfants.


Ses échanges avec les psychiatres aux urgences, après plus de onze heures d’attente, vont plus conclure à un burnout passager avec une obligation de se reposer et de reprendre du poids, qu’à un état dépressif sévère et chronique. Les traitements médicamenteux légers qui lui seront administrés sur place le confirmeront.

Son séjour va durer dix jours durant lesquels Rebecca va devoir quitter son appartement, contrainte et forcée, la tristesse dans l’âme. Voici comment il en parle dans son carnet intime :

Me voici dans un autre monde, celui de la souffrance psychologique et de l’expression physique de cette souffrance, par des cris et des râles.

Une fois les formalités d’admission effectuées et les règles de fonctionnement à respecter présentées par le personnel soignant fort sympathique, je me retrouve dans ce qui va être ma chambre durant l’ensemble de mon séjour. Elle est exiguë, avec des barreaux aux fenêtres et rien qui puisse me donner l’idée de mettre fin à mes jours.

D’autres personnes en blouse blanche me rendent visite ensuite pour me dire : que les médicaments ne se prennent pas en chambre, mais dans un local prévu à cet effet, avant les principaux repas ; qu’un psychiatre viendra s’entretenir tous les matins avec moi, pour faire le point sur mon état de santé physique et moral.

Je suis ici pour me reposer et reprendre du poids ; rien de plus. Le reste relève de ma vie personnelle, sentimentale, et n’a rien à voir avec mon séjour dans une maison de santé spécialisée.

Dans les couloirs, je croise des gens qui sont là en raison de différents problèmes psychologiques allant du burnout à la schizophrénie et même plus grave, à la folie. Je m’étonne de constater que toutes les formes de pathologies mentales se côtoient sans précautions visibles et le regard perdu de certains me fend le cœur.

Les personnes, qui m’ont vu en consultation, ont bien pris le soin de m’alerter sur le fait que je devais veiller à contrôler mon empathie, afin de ne pas absorber les problèmes des autres et ainsi laisser peu d’espace à la guérison des miens.

Les journées sont longues, pour ne pas dire interminables ; les repas variés, mais rationnés. Pas question d’avoir un morceau de pain en plus, alors que je suis là pour rependre du poids et le goût de vivre pour mon propre plaisir, avant celui des autres !

Durant les files d’attente, je repère les personnes avec lesquelles j’ai envie de partager la table ; sans avoir à être exposé à des cas extrêmes qui me troubleraient.

Un soir, avant de retourner dans ma « cellule », je fais la connaissance de Constance, une femme de quarante ans aux traits doux qui ne se plaint pas de sa situation ici, même si elle lui est de plus en plus insupportable.

Elle est ici parce qu’elle a été harcelée à son travail par son manager direct et qu’elle craint de devoir se retrouver de nouveau face à lui, une fois sortie. Son homme qu’elle adore est parti en Australie pour son travail et ils correspondent le weekend via une messagerie internationale. Ainsi, il échange avec elle les magnifiques clichés qu’il a pris durant la semaine ; photographe est son métier.

Constance a reçu une éducation maternelle « dogmatique » qui a emprisonné son talent et ses passions, dans l’obligation de faire ce qu’on lui disait de faire et pas ce qu’elle désirait faire au plus profond d’elle-même.

Très vite, nous sympathisons et nous trouvons des points communs, Constance et moi, au point de partir régulièrement dans des crises de rires contagieuses et interminables, surprenantes en pareil lieu. J’improvise, pour elle, des scènes de la vie touristique avec des personnages hauts en couleurs ; en empruntant les accents locaux, notamment celui de mon pays d’origine, le Maroc, mais bien d’autres aussi.

Sa mère Apolline vient lui rendre visite. J’assiste à l’un des moments les plus émouvants de ma vie. Sur mes conseils, elle ose « vider son sac » ; lui dire la vérité sur les dégâts que son éducation a faits sur elle et dont les plaies ne sont toujours pas cicatrisées.

Le choc de ses aveux est terrible pour Apolline, mais les deux finissent par se serrer très fort et par s’embrasser. Le pardon vient toujours à point nommé, sans que l’oubli n’efface une seule trace du vécu.

De mes échanges quotidiens avec la psychiatre, il en est ressorti ceci :

- Je me suis laissé envahir et il fallait absolument que je puisse retrouver mes marques, dans le lieu de vie que j’étais tenu, malgré moi et chômage oblige, de fréquenter à près de cent pour cent de mon temps.

- Autrement dit, Rebecca devait se résoudre à quitter mon appartement le plus vite possible. Il était salutaire pour les deux de faire abstraction des sentiments éprouvés l’un pour l’autre, tout du moins pour un moment.

Rebecca, inquiète et attentive à mon bien-être, s’est aussi entretenue avec elle et la même chose lui a été dite. Seulement j’aurais apprécié que les circonstances lui permettent d’attendre mon retour, mais aussi et surtout qu’elle trouve une solution d’hébergement autre que celle de retourner vivre avec le Pervers Narcissique qui lui avait pourri la vie en même temps que celle de son fils et qui continuait de la leur pourrir.

Ces monstres ont l’art de profiter de toutes les situations pour conserver le plus longtemps possible une emprise sur leurs victimes !

Mon séjour se termine. Je suis très triste d’abandonner mon amie Constance, sans savoir exactement quand elle pourra sortir à son tour. De retour chez moi, je me retrouve face à un appartement vide de toute présence, avec une enveloppe sur mon bureau qui contient ce message bref de Rebecca : « Merci pour tout ! »*

(*) Elle me dira par la suite qu’elle a été incapable de m’écrire un texte plus long, tellement elle souffrait de savoir que j’allais me retrouver seul en rentrant.

Choqué, en pleurs et malheureux de n’avoir pu m’expliquer avec elle, je lui écris sans détours les mots et les maux que j’ai sur le cœur, tout en gardant le secret espoir de la revoir dans d’autres circonstances.

Car c’est à la vie en France que j’en veux, pas à elle et en particulier à ce maudit chômage dans ce pays malade de ses mentalités et de ses dirigeants qui n’ont jamais vraiment su le libérer de ce boulet et de bien d’autres.

Chômage qui a détruit quelques-uns des merveilleux moments de ma vie, en me plombant le moral et le peu que j’avais réussi à mettre de côté pour être heureux et rendre heureux.

Les personnes qui ont séjourné en maison de repos pour raisons psychologiques et physiques vivent souvent un retour à la maison traumatisant.


Anthony a su faire preuve de son incroyable capacité de résilience. En revanche, il n’est pas un surhomme, non plus. La vie l’a endurci, mais fatigué aussi. Son moral est au plus bas pendant plusieurs semaines, malgré le traitement délivré durant son séjour qu’il est tenu de poursuivre. Sur le papier, il fallait impérativement qu’il se retrouve seul. Seulement, si la théorie rejoignait toujours la pratique, cela se saurait.

Il s’expose à des réflexions mesquines et inappropriées aux circonstances qu’il traverse, ayant les pires difficultés en tant que senior à trouver un travail stable ; notamment de la part de son bailleur. Les donneurs de leçons sont bien au chaud et bien plus nombreux que ceux qui tendent spontanément la main.

De nouveau le compte à rebours tourne. Il sait qu’il ne peut pas rester bien longtemps à vivre avec cinq cents euros par mois, alors que son loyer est de plus six cents euros. Quitter son logement est inconcevable, personne n’acceptera de le loger avec si peu de ressources.

Il reprend contact avec Claudine, mais aussi avec Alex et Lyse qui continuent chacune et chacun à leur manière de le soutenir et de l’aider au plan alimentaire. Il poursuit les révisions des écrits de Lyse, mais aussi bénévolement de ceux d’autres relations qui vont être profondément reconnaissantes envers lui de leur avoir permis d’obtenir des promotions ou de publier de magnifiques ouvrages.

À ce propos, il a corrigé le livre de près de cinq-cents pages d’un grand humaniste, avec plus de dix-neuf mille fautes trouvées ! Il permet aussi à son amie marocaine virtuelle d’Agadir, Selma, de réussir sa thèse et d’obtenir son doctorat ; lui qui n’a même pas son BAC.

L’administration s’est trompée de nouveau. Il doit rembourser des sommes trop perçues, alors qu’il n’a rien à se reprocher sur la complétude des informations demandées. Il angoisse aussi au sujet du résultat à intervenir de la procédure engagée en justice, en vue de tenter d’effacer les dettes qu’il est dans l’incapacité totale de rembourser, du fait de sa situation.


Il pense également à Julia. Ne plus lui verser sa prestation compensatoire le mine beaucoup. Il ne veut pas qu’Aurélie continue de subvenir aux besoins de sa mère, malade et dans l’incapacité de travailler, par sa faute ; sans culpabiliser pour autant, car il est loin de rester les deux pieds dans la même pantoufle.

Présent sur les réseaux sociaux et n’hésitant pas à lancer des SOS afin de ne pas sombrer et mourir, sans avoir achevé sa mission sur terre ; il provoque un formidable élan de solidarité et une cagnotte est ouverte pour l’aider à assumer ses dépenses courantes, jusqu’à l’obtention de sa retraite pour carrière longue, dont il ne va pas tarder à monter le dossier de demande.

Côté vie amoureuse, il éprouve toujours des sentiments pour Rebecca et reprend contact avec elle. Ils se revoient épisodiquement, sans que leurs relations ne soient à l’identique de celles des premiers moments. Homme de cœur, réparateur des ailes brisées et peu rancunier, il se replonge dans les documents administratifs et la pousse à présenter un dossier en commission de surendettement ; harcelée qu’elle est par ses créanciers.

Rebecca lui parle, à ces différentes occasions, de son retour avec son ex-compagnon pervers narcissique et de la façon dont il se comporte de nouveau avec elle. Cela le met hors de lui, mais comment lui en vouloir ; elle n’avait pas d’autres choix !

Anthony ne reçoit aucune réponse positive à ses recherches ciblées, multiples et variées ; pire encore les réels espoirs qui lui sont trop rarement donnés sont bien vite déçus. Le peu de fois où il allume son téléviseur pour regarder les informations en continu, il est outré de voir la façon dont les plus hauts dirigeants parlent du chômage et des gens dans le besoin.

Il va jusqu’à hurler de colère devant son écran et même balancer des feuilles de salade ou des tomates quand le Président de la République de l’époque prend la parole. Ces privilégiés vivent dans un autre monde ; ils n’ont qu’une vision théorique, technocratique et bureaucratique, de la réalité terrain ; pour la majorité d’entre eux arrivés à leurs fonctions via des carrières toutes tracées…


Est-il en train de renoncer définitivement à un CDI, alors qu’il a du mal à accepter que ses solides compétences soient « boudées », parce qu’il est senior et que sa place est bien souvent à l’endroit même où se trouvent ceux qui cherchent à recruter ?

Une autre angoisse ne le quitte pas. Va-t-il pouvoir réunir le nombre de trimestres suffisants pour prendre sa retraite anticipée ? Sur ce point, c’est l’incertitude totale. Il le saura quand son dossier aura été instruit. Autrement dit, il va lui falloir patienter plusieurs mois !

Afin d’éviter de se miner le moral alors qu’il a arrêté son traitement antidépresseur, il continue de soigner ses maux par les mots. Cette thérapie non nocive va lui sauver la vie. Ainsi son deuxième ouvrage, dont le titre lui a été suggéré par Alex, voit le jour. Il évoque trente conversations authentiques et bouleversantes que le Cœur a eues avec les choses de la vie. Ce livre, accessible à tous, est une invitation à la réconciliation avec les fondamentaux de la vie.

Le soleil succède toujours aux orages de la vie. Les premières bonnes nouvelles commencent à frapper à sa porte. Ses dettes sont effacées par le Juge. Un échange avec ses caisses de retraite lui donne bon espoir au niveau de l’acquisition de tous ses trimestres. Par sécurité et avant les calculs définitifs, il ne lui restera qu’à trouver une mission de deux ou trois mois et la boucle sera bouclée.

Victor lui redonne des nouvelles. Toute la famille va bien. John et Jude s’entendent comme des larrons en foire. Julia s’en sort plutôt pas mal ; d’autant qu’elle a su faire des économies, quand il était en mesure de lui verser sa prestation compensatoire. Le moral revenu, il appelle Maryse. Le poids des années n’a aucun effet sur elle. À quatre-vingt-deux ans, elle vit avec Fernand, trop tôt disparu, dans sa mémoire et dans son cœur au quotidien ; mais ne s’interdit pas d’avoir des amies et une vie sociale locale. Sa famille installée en Israël et en Palestine lui rend visite deux fois par an. Rachel, sa mère, est centenaire et n’a point envie de tirer sa révérence.

Anthony, libéré de toute culpabilité en lien direct avec sa famille, décide de mettre officiellement fin à sa relation « sentimentale » avec Rebecca qui n’en était plus vraiment une. Il révisera le livre de sa vie, tout la gardant dans son cœur pour toujours. L’ange n’oubliera jamais sa muse et sa muse n’oubliera jamais son ange.

Il veut être libre dans sa tête et dans sa vie en vue d’entamer l’introversion qui va le conduire vers la connaissance et l’amour donné à soi, avant celui donné aux autres.


Patrick Louis Richard






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